APRÈS L’HELICOPTER MONEY, LA DETTE PERPÉTUELLE À TAUX ZÉRO… par François Leclerc

Billet invité.

La période est à ces tours de passe-passe auxquels on finit par se résoudre quand on croit avoir tout essayé sans succès. Nous avions déjà en magasin l’Helicopter Money, que les grands esprits toisent et sur lequel on ne reviendra pas. Une autre proposition iconoclaste est désormais mise sur le tapis avec insistance par Adair Turner, à qui on devait déjà la mise en cause des produits financiers dépourvus d’utilité sociale.

Croissance de la dette – LE TEMPS DES MISES À PLAT, par François Leclerc

Billet invité.

Tout va mieux ! Pendant que la Banque du Japon et la BCE continuent d’enfourner à grosses pelletées du charbon dans la chaudière, l’agence Fitch nous apprend que la dette souveraine à taux négatif négociée sur le marché obligataire a atteint le montant de dix mille milliards de dollars. En un mois, la progression a été de 5%. Sans surprise, les émetteurs japonais et italiens ont été les plus forts contributeurs à cet accroissement, parmi les 14 pays qui connaissent cette situation inédite. Ce monde qui prétend continuer comme si de rien n’était marche sur la tête.

LES INÉGALITÉS, CET ÉCUEIL PRINCIPAL, par François Leclerc

Billet invité.

Avec cette manie qu’ils ont d’employer des mots trompeurs, les économistes dans le ton déplorent désormais l’abondance de l’épargne. C’est leur manière à eux de constater le poids menaçant de capitaux qui ont peu à voir avec les bas de laine du commun des mortels, mais qui résultent d’une mauvaise allocation des capitaux à une tout autre échelle. Cela les conduit à déplorer les difficultés rencontrées pour leur trouver une bonne affectation – un rendement à moindre risque selon eux – ce qui ne va pas en s’arrangeant.

THÉRAPIE COLLECTIVE À WASHINGTON, par François Leclerc

Billet invité.

« Il est exact qu’il règne ici une certaine anxiété à propos de l’état de l’économie mondiale », a déclaré le chancelier de l’échiquier George Osborne en maniant la litote. À Washington, où le gratin de la finance s’est retrouvé, les raisons d’inquiétude n’ont pas manqué, selon une routine désormais installée : faible croissance et déflation, accès soudains de volatilité financière, guerre des monnaies larvées… Et rien ne va en s’arrangeant.

LA LOGIQUE DE DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Les actions de la BCE sont au plus bas en Allemagne. La mise en cause de Mario Draghi a monté d’un cran, ses détracteurs appelant à un changement de sa politique, sans crainte de bousculer le dogme de l’indépendance de la banque centrale. Le temps n’est plus où Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, éternel minoritaire au sein du conseil des gouverneurs de la BCE, se contentait d’exprimer ses réserves, de voter contre les mesures décidées par la majorité, puis se bornait à déclarer que cela allait « trop loin ». Le dernier train de mesures, l’annonce … Lire la suite